One Doctor - One Vote: 09.10.2018 - 05.11.2018

Le texte pour la brochure explicative est le matériel de vote sont ici:

SSPP: Récolte de signatures pour un vote par écrit

Notre avenir professionnel est en jeu

Les tarifs de psychiatrie valables à partir du 1^er janvier 2018 sont trop bas. Ils sont si bas que  les médecins généralistes et somaticiens titulaires d’une attestation en psychosomatique pour les psychothérapies sont maintenant mieux rémunérés que nous, qui avons suivi une formation spécialisée en psychiatrie. Les limitations de prestations médicales en l’absence du patient entraînent elles aussi un manque à gagner considérable.

À présent, tout semble indiquer que dans le cadre de l’accréditation 2018, le Comité de la SSPP ait fait avancer en toute discrétion la suppression de l’année somatique à option et le raccourcissement de la formation postgraduée. Cette politique professionnelle effectuée en coulisses menace d’une part la qualité des soins psychiatriques et psychothérapeutiques et fait encore baisser nos tarifs d’autre part.

Cela rappelle l’époque où le Comité de la SSPP avait, avec d’autres groupements d’intérêt, soutenu pendant des années, tantôt de manière officielle, tantôt de manière secrète, la suppression du libre accès au traitement psychiatrique, ce que des membres de l’Association PSICA avaient réussi à éviter.

La suppression prévue de l’année à option entraîne un net éloignement de la médecine et une déconsidération professionnelle avec des tarifs de psychiatrie encore plus bas. Nous nous demandons pour quelle raison le Comité agit de cette façon et pourquoi l’Assemblée des délégués semble incapable de s’y opposer depuis des années.

Les structures actuelles de la SSPP ne sont pas démocratiques

Des structures non démocratiques entraînent des processus décisionnels de même nature. En public, nos représentants adoptent une attitude humaniste et démocratique. Mais en interne, la SSPP est régie par le manque de transparence et le cumul des fonctions sans limitation de la durée des mandats. À cela s’ajoute des conflits d’intérêt larvés. Tandis que d’autres associations professionnelles laissent tous leurs membres prendre part aux décisions, l’organisation précédente, la SSP, a mis en place en 1996 des mesures drastiques, soit-disant destinées à accroître l’efficacité, mais qui ont privé ses membres de leurs droits: l’Assemblée des membres a été supprimée. Elle a été remplacée par une Assemblée des délégués non démocratique, composée de divers groupements d’intérêt et au sein de laquelle les membres SSPP sont représentés uniquement de manière restreinte.

Au cours des années suivantes, le Comité a mis en place une structure d’association à la stricte organisation hiérarchique, impossible à contrôler par les membres SSPP, sans voix ni droit de vote. Aujourd’hui, le Comité règne sur la SSPP avec l’aide de la Direction et de leur avocat avec un budget de millions de francs payés par nos soins, comme s’ils dirigeaient une entreprise privée. Et nos intérêts, en tant que psychiatres installés ou travaillant dans une clinique, ne sont pas suffisamment pris en compte. Malgré une coquette cotisation annuelle de 600 francs, les membres ne peuvent pas poser de questions ni attendre de réponses, même si, comme dans le cas de l’année à option, il s’agit de notre identité, de notre dignité et de notre avenir professionnels.

En décembre 2017, 40 collègues ont, dans une lettre ouverte, demandé au Comité de communiquer ses recommandations envoyées à l’Agence d’accréditation concernant l’année à option. Une information qui a toujours été refusée jusqu’à aujourd’hui, obligeant ces membres à intenter à leurs frais une action en justice concernant cette levée du secret.

Dans la mesure où la Chambre médicale suisse (FMH) reconnaît, conformément à l’art. 18 des statuts FMH, une seule association professionnelle pour chaque domaine de spécialisation, il serait contre-productif que les psychiatres, frustrés par la politique de l’association, tournent le dos à la SSPP. Il n’existe à l’heure actuelle aucune alternative à cette association professionnelle qui est l’interlocuteur officiel de la FMH, des autorités et des politiciens.

C’est notre seule chance de stopper la dévalorisation de notre travail.

Nous demandons par le biais d’une consultation de base le rétablissement de l’Assemblée des membres, au sein de laquelle tous les membres peuvent s’impliquer et prendre part aux décisions de la politique professionnelle.

"J’approuve le rétablissement de l’Assemblée des membres de la SSPP en tant qu’organe supérieur de l’association, conformément à l’art. 64 al. 1 du Code civil suisse (CC). Chacun des membres de la SSPP doit de nouveau avoir la possibilité de faire valoir son droit de vote lors de l’Assemblée des membres et de désigner ses représentants officiels lors de votes libres et à bulletins secrets: One Doctor – One Vote!

L’Assemblée des membres, en tant qu’organe supérieur de l’association conforme à la législation, remplace l’Assemblée des délégués actuelle."

Seul le recours à une consultation de base nous permettra d’obtenir une modification des statuts et par là-même, le rétablissement de structures démocratiques et modernes au sein de l’association.

Apportez votre soutien à notre initiative pour plus de participation aux décisions et de transparence au sein de la SSPP! Nous avons besoin des signatures de 222 membres SSPP pour pouvoir lancer une consultation de base sur le rétablissement de l’Assemblée des membres. Vous trouvez la feuille de signature ci-dessous sous DOWNLOAD. Veuillez la s'il vous plaît télécharger et l'imprimer. Après signez la feuille et l'envoyez à l'une des adresses y indiquées, par couriel, courrier ou fax. Merci!